La Table intersectorielle régionale en saines habitudes de vie (TIR-SHV) du Bas-Saint-Laurent a soutenu la réalisation du Projet d’amélioration des parcs et équipements récréatifs et sportifs (PAPERS) déployé par l’Unité régionale de loisir et de sport (URLS), en collaboration avec le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) du Bas-Saint-Laurent. Cette démarche intersectorielle consiste à rendre les espaces récréatifs, sportifs et scolaires plus accessibles, attrayants et sécuritaires pour tous les citoyens de la région.
Grâce au logiciel Parc-o-Mètre développé par le Réseau des URLS du Québec et acquis par l’URLS du Bas-Saint-Laurent et grâce à la collaboration de la TIR-SHV du Bas Saint-Laurent, le projet PAPERS a pris naissance. Le but : favoriser un mode de vie physiquement actif dans un environnement sécuritaire, accueillant et stimulant.
Ce travail d’inventaire et d’évaluation, confié aux URLS en collaboration avec le CISSS, a permis de dénombrer quelque 564 aires de jeux municipaux et 121 parcs-écoles dans près d’une centaine de municipalités à travers les huit MRC du Bas-Saint-Laurent – Kamouraska, Témiscouata, Rivière-du-Loup, Les Basques, Rimouski-Neigette, La Mitis, La Matapédia et Matane.
Alors que le mandat initial était de visiter le quart des municipalités du Bas-Saint-Laurent, presque toutes ont accepté de participer au projet PAPERS. Un exploit attribuable à la volonté de l’URLS de pousser le mandat plus loin et à l’intérêt marqué des MRC et des municipalités, lesquelles devaient adopter une résolution confirmant leur adhésion au projet et la nomination d’une personne responsable.
La TIR-SHV, bougie d’allumage
Il faut dire que la mobilisation des différents partenaires de la région du Bas-Saint-Laurent, avec l’apport et l’appui financier de la TIR-SHV, a constitué un puissant levier d’amélioration des milieux. D’abord, la collaboration du CISSS a entraîné l’ajout d’éléments d’évaluation des espaces et équipements – présence d’un point d’eau potable, entretien préventif pour contrôler l’herbe à poux, éclairage, etc. Un volet « recommandations » a été inclus au projet afin d’offrir un outil de travail aux municipalités visitées désireuses d’améliorer leurs parcs et espaces récréatifs selon leurs priorités et leurs moyens. Dans le plan d’action 2019-2020 de la TIR-SHV, une action vise d’ailleurs à accompagner les écoles et les municipalités à appliquer les plans d’amélioration, lesquels suggèrent souvent de légers correctifs non coûteux, comme l’installation de bancs et de tables de pique-nique, d’un panneau d’affichage invitant, d’un gazebo ou d’une fontaine d’eau.
Aussi, les partenaires de la Communauté ouverte et solidaire pour un monde outillé, scolarisé et en santé (COSMOSS) ont été appelés à lire les rapports pour repérer les liens entre les recommandations et les politiques familiales ou les plans de mobilité durable adoptés par les municipalités, et à suggérer, le cas échéant, de consulter les organismes concernés.
Toutes ces actions concertées et ces regards croisés ont, dans certains cas, entraîné une économie d’échelle bienvenue, tels la rentabilisation des déplacements des conseillères en loisir et l’achat groupé de supports à vélo. Comme quoi, l’union fait la force !